Prog 3 : Familias agridulces

Cette séance nous fait pénétrer dans l’intimité des relations familiales, entre tension et tendresse, amour et détestation. Avec Olores, Alba Esquiñas dresse au travers de photographies anciennes le portrait cruel de sa mère bouchère et paria dans l’Espagne d’après-guerre. Dans Azul (Blue Has no Dimensions), la couleur dominante est le bleu intense du ciel, de la mer et des grands yeux d’une femme persuadée de disparaître le jour de ses 28 ans et qui, dans cette attente, vit dans un état de transe. À la veille de la naissance d’un enfant, Carta a mi madre para mi hijo revisite des archives familiales en Super 8 et rejoue la mémoire d’instants de découverte de la féminité. Tornar-se um homem na idade média aborde également la question de la maternité, mais sous un angle prospectif, un jeune homosexuel se faisant implanter un ovaire dans l’espoir de donner la vie. Quant à la femme au foyer légèrement névrosée de Cuentas divinas, elle décide de mettre un terme avec un humour saignant à l’hypocrisie de la relation de couple.